Le cours de Microéconomie est parmi les cours traités au semestre 1 filière économie et gestion, ce module vise à former les étudiants au côté de microéconomie dans sa globalité, au semestre 1 le plan de module contient plusieurs différents chapitres qui visent à donner les bases de la Microéconomie économie afin de savoir comment résoudre des problèmes microéconomiques, y a pas mal des questions qui pose en relation avec le cours de microéconomie S1, à quoi sert la microéconomie S1 ? Quels sont les chapitres de module du microéconomie S1 ? Le module de Microéconomie est un module théorique ou pratique ? Quels sont les chapitres les plus importants dans le cours de microéconomie S1 ? Comment on peut maîtriser le cours de Microéconomie S1 ?
Microéconomie S1 - Licence 1 Semestre 1 : Cours complet
À quoi sert la microéconomie S1 ?
La microéconomie a une grande importance au parcours des étudiants qui suivent leurs études aux filières économie et gestion, le cours de Microéconomie vise à former les étudiants afin d'avoir la possibilité de résoudre les problèmes de microéconomie.
Quels sont les chapitres de module du Microéconomie S1 ?
Au cours de Microéconomie S1 vous allez étudier et traiter plusieurs différents chapitres, chaque chapitre il traite une tâche liée au Microéconomie tel le consommateur la production etc. Pour avoir une idée générale sur les chapitres vous allez les trouver au support afin d'avoir une idée bien précise sur les chapitres de microéconomie S1.
Le module de Microéconomie est un module théorique ou pratique ?
Parmi les questions que chaque étudiant poser est le module de Microéconomie S1 est un module pratique ou théorique ? Le module de Microéconomie S1 dans sa globalité reste un module pratique sauf des quelques définitions à maîtriser...
Quels sont les chapitres les plus importants dans le cours de microéconomie S1 ?
Le cours de Microéconomie S1 traiter plusieurs différents chapitres en relation avec la microéconomie on ne peut pas dire que ce chapitre est plus important que l'autre, chaque module dans le cours de microéconomie à son importance et son rôle.
Comment on peut maîtriser le cours de Microéconomie S1 ?
Pour maîtriser bien le cours de Microéconomie S1, il suffit de lire bien le cours et maîtriser tous les chapitres avant de pratique ces connaissances dans des cas et des exercices afin de maîtriser bien le cours de Microéconomie S1.
Concernant les autres supports tel le résumé de microéconomie S1, exercices de microéconomie S1 et examens de microéconomie S1 vous allez les trouver au 9rytna.
Support de cours de Microéconomie S1
Le support contient tous les chapitres traités au cours de Microéconomie S1, sauf des erreurs et des changements, si vous avez trouvé des difficultés vous pouvez nous contacter sur la page contacter nous.
Chapitre I : Généralités sur la microéconomie
Objectif(s) spécifique(s) :
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Définir la microéconomie et ses enjeux
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Définir l’utilité et le raisonnement marginal
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Préciser les hypothèses propres à la microéconomie
Chapitre I : Généralités sur la microéconomie
I. La microéconomie : définition et enjeux
1.1. Approche « micro » et « macro » économique
La différence entre l’approche microéconomique et l’approche macroéconomique est une différence de points de vue et de centres d’intérêt.
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- L’analyse microéconomique s’attache principalement à expliquer les comportements individuels et leur interaction. Son niveau d’observation privilégié est celui de l’entreprise et celui du marché d’un bien ou d’un service particulier. L’analyse microéconomique moderne a amorcé son véritable développement à la fin XIXe siècle avec les économistes néoclassiques.
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- L’analyse macroéconomique s’intéresse principalement à l’interaction entre des variables économiques agrégées au niveau de l’économie nationale (produit intérieur, chômage, indices des prix, monnaie, consommation des ménages, etc.).
Pour l’essentiel, tous les grands problèmes économiques sont macroéconomiques (croissance, chômage, inflation, répartition, développement, etc.).
La micro-économie est une branche de l’économie qui, comme l’écrit Lionel Robbins (1898- 1984), est « la science du comportement humain qui relie des fins supposées illimitées à des moyens rares et incertains, à usage alternatif ». Cette discipline s’attache donc à l’étude du comportement humain ici considéré à l’échelon individuel, dans sa capacité à allouer, de façon optimale, ses ressources supposées rares et incertaines.On considère donc que l’agent est apte à faire un calcul économique coût-avantage, le conduisant à choisir la meilleure façon d’allouer ses ressources (la répartition des deux biens pour le consommateur, celle du travail et du capital pour le producteur). C’est ce qu’on appelle l’homo oeconomicus. De plus, il adopte ce comportement de façon indépendante : ce qui signifie qu’il le fait sans tenir compte de celui des autres agents.
1.2 La microéconomie : approche positive et approche normative
La microéconomie néoclassique n’est pas une théorie positive (expliquant les choix et les interactions des acteurs économiques tels qu’ils sont dans le monde réel). Elle constitue plutôt une théorie normative qui propose une situation idéale à des problèmes techniques d’adaptation des moyens à un objectif donné ; elle décrit comment se comporterait un calculateur rationnel, capable de traiter toutes les données du problème et strictement intéressé par l’optimisation du résultat pour lui-même. Ce comportement théorique de référence se ramène donc à un programme mathématique de maximisation d’un objectif sous contrainte. La solution au problème de maximisation donne ce que l’on appelle l’équilibre individuel (équilibre du consommateur, équilibre du producteur ...).
1.3 L’individualisme méthodologique
L’individualisme méthodologique est, comme son nom l’indique, un mode de raisonnement individuel, au sens de la méthode utilisée : ici, chaque agent consommateur est supposé maximiser sa satisfaction sous contrainte de son revenu et ce, quels que soient les biens et services qu’il consomme. Un producteur est supposé maximiser son profit ou sa production sous contrainte de ses coûts ou bien encore qu’ils minimisent les coûts de production sous contrainte du niveau de production à atteindre et ce, quelle que soit la manière dont il le fait. On ramène donc des comportements différents à un comportement unique (individuel) pour chacun des deux agents.
Ainsi, on ne raisonne pas sur la manière dont les agents effectuent leurs choix ; on ne retient que le résultat du comportement supposé identique pour tous les agents.
II Le raisonnement marginal
2.1 Le paradoxe de l’eau et du diamant comme illustration de l’analyse marginale
Pour bien comprendre ce qu’est le raisonnement marginal, repartons du paradoxe de l’eau et du diamant, évoqué par Adam Smith (1776).
L’eau est très utile dans la vie tandis que le diamant l’est nettement moins. Si l’on se réfère au critère d’utilité, l’eau devrait être plus chère que le diamant. Le prix de l’eau, plus faible que celui du diamant, ne dépend pas de l’utilité du bien, mais de sa rareté.
Mais si nous nous intéressons au supplément d’utilité lié à la consommation d’une unité supplémentaire de chacun de ces deux biens, on peut dire que l’augmentation de la satisfaction liée à la consommation d’une unité d’eau supplémentaire est moins importante (puisque l’eau n’est pas rare) que celle liée à la consommation d’une unité supplémentaire de diamant (celui- ci étant rare).
2.2 Le mode de raisonnement marginal : l’hypothèse de divisibilité des biens et des facteurs de production
Par définition, un bien, un service ou un facteur de production est divisible s’il est possible de le diviser en une quantité plus petite. En réalité bien sûr, les biens ne le sont pas : si un consommateur souhaite acquérir un récepteur de télévision supplémentaire, le nombre de téléviseurs passera de 1 à 2 par exemple et non d’une quantité qui tend vers 0. Considérons l’exemple sur le nombre de jours de pluie et leur impact sur le nombre de parapluies consommés. Si nous raisonnons en nombre de jours, ils seront considérés comme non divisibles mais s’il était possible, comme nous l’avons fait, de scinder les jours en unités de temps infiniment petites, on dirait que le temps où il pleut est divisible.
L’hypothèse de divisibilité permet justement le raisonnement à la marge.
2.3 L’utilisation des fonctions dérivées
Soit une fonction du type :
y = f(x)
La fonction dérivée permet de cerner l’évolution de la fonction ; est-ce qu’elle croît, décroît, a un maximum ou un minimum ? Autrement dit, lorsque x augmente de façon infinitésimale, on regarde comment évolue y. Si y augmente, la dérivée est positive et la fonction est croissante ; si y est constant, la dérivée est nulle et la fonction est constante ; si y diminue, la dérivée est négative et la fonction est décroissante.
La traduction mathématique de l’utilisation du raisonnement marginal est donc l’usage des fonctions dérivées.
2.4 Le raisonnement toutes choses égales par ailleurs
Nous aurons à traiter de fonctions avec au moins deux variables explicatives. Or, bien entendu, ces deux variables (ou plus) peuvent évoluer simultanément et de façon convergente ou divergente.
Soit la fonction :
y = f(x, z)
x et z sont les variables explicatives. Elles peuvent toutes les deux avoir un impact sur y. Lorsqu’on fera la dérivée de cette fonction par rapport à x, on considérera que z est par hypothèse constante ; lorsqu’on fera la dérivée de cette fonction par rapport à z, on considérera que x est par hypothèse constante.
III. Les hypothèses propres à la microéconomie
3.1 Le principe de rationalité individuelle
Ce principe suppose que le consommateur ou le producteur est doté de la faculté d’estimer les avantages et les coûts liés aux choix qu’il doit faire et de les comparer. Le comportement retenu sera donc celui qui apportera l’avantage le plus élevé par rapport au coût supporté. Il est dès lors doué de la capacité de faire un calcul économique optimisateur. L’agent optimisateur est aussi appelé homo oeconomicus.
Or, en réalité, l’individu rationnel doit décider en imparfaite connaissance de cause, parce que les données pertinentes sont indisponibles ou parce que leur coût d’accès et de traitement paraît trop élevé ; dès lors, il est souvent incapable d’identifier le meilleur choix possible.
C’est pourquoi certains économistes rejettent l’hypothèse de rationalité forte et adoptent l’idée de rationalité limitée introduite par Herbert Simon en 1943. Selon l’hypothèse de rationalité limitée (ou encore procédurale), les individus ne maximisent pas l’utilité, mais cherchent une solution satisfaisante dans l’état actuel de leur connaissance.
3.2 Le principe de Pareto
De façon générale, une situation atteint un équilibre au sens de Pareto si l’amélioration de la situation d’un agent (consommateur ou producteur) dégrade celle d’au moins un autre agent. Exemple : Supposons un consommateur qui ne peut consommer que deux biens x et y.
Tant qu’il peut augmenter à la fois la consommation de x et de y, tout en respectant son budget, la situation est sous-optimale, c’est-à-dire non équilibrée. Le consommateur a donc intérêt à poursuivre l’augmentation de x et de y pour atteindre son maximum.
Mais si l’augmentation de la consommation de l’un des deux biens le conduit à réduire la consommation de l’autre, la situation est optimale au sens de Pareto. À ce niveau, la satisfaction est maximale et le consommateur n’a plus intérêt à modifier la quantité de x et/ou de y.
3.3 Le coût d’opportunité
Cette notion est centrale en micro-économie. Le coût d’opportunité mesure le coût de renonciation au choix alternatif. Supposons un individu qui a le choix entre un croissant et un pain au chocolat, s’il choisit le pain au chocolat, le coût d’opportunité équivaut au prix du croissant. Il correspond au coût du bien qui n’est pas choisi, ici le croissant.
3.4 Le modèle de concurrence pure et parfaite
Il existe cinq (05) hypothèses de la concurrence pure et parfaite.
L’atomicité des acteurs
On suppose que sur le marché, il y a une infinité d’offreurs et de demandeurs, de sorte que le prix ne peut pas être fixé par un acteur isolé ; il ne peut l’être que par le marché. Par exemple, supposons qu’un producteur décide de vendre son bien un peu plus cher que le même bien vendu par ses concurrents, les consommateurs s’en rendant compte, délaisseront ce producteur pour acheter chez les autres. Ainsi, ce producteur aura intérêt à ramener son prix au niveau de celui du marché.
L’homogénéité du produit
Nous raisonnerons sur des produits supposés identiques. En effet, deux produits hétérogènes (la lessive traditionnelle et la lessive biologique) ne seront pas considérés comme étant en concurrence, au moins par les économistes. Si l’on veut parler de concurrence concernant les services disponibles sur une carte bancaire, il faudra que ces services soient strictement identiques pour parler de concurrence pure.
La libre entrée et la libre sortie du marché
Tout acteur peut entrer et sortir du marché à tout moment et sans coût. Par exemple, le consommateur peut entrer dans un magasin, sans coût d’entrée, pour choisir son parapluie. Mais un taxi doit acquitter une licence, au demeurant très chère, pour s’installer dans une ville ; il y a donc un coût d’entrée dans le système.
La transparence de l’information
L’information sur le marché doit être complète, c’est-à-dire que l’agent doit connaître l’ensemble des caractéristiques du bien ou du facteur de production qu’il acquiert, de façon instantanée. Le prix est considéré dans ce contexte comme un vecteur d’information. Par exemple, l’agent peut interpréter le prix d’un parapluie à 60 €, comme étant de meilleure qualité que celui qui vaut 20 €.
La mobilité des facteurs de production
Les facteurs de production (capital et travail) doivent être mobiles de telle sorte que leur allocation soit la plus efficace et que les coûts de production puissent être minimisés et par suite, le prix de vente soit flexible.
Remarque : L’atomicité du marché, l’homogénéité des produits et la libre entrée et sortie du marché caractérisent la concurrence pure. Tandis que la transparence de l’information et la mobilité des facteurs de production caractérisent la concurrence parfaite.
Lorsque ces cinq hypothèses sont vérifiées, le marché est en concurrence parfaite : les agents sont preneurs de prix (Price taker). Au contraire, lorsque l'une (ou plusieurs) de ces hypothèses n'est pas respectée, la concurrence est dite imparfaite, et les agents disposent d'un pouvoir de marché : ils influencent la fixation du niveau du prix.
La concurrence sur les marchés est généralement imparfaite : certains agents, vendeurs ou consommateurs, détiennent un pouvoir de marché. Le tableau de Stackelberg permet de distinguer différentes formes de concurrence en fonction du nombre d'offreurs et de demandeurs.
👍🏻👍🏻
RépondreSupprimerJe vous remercie énormément
RépondreSupprimerMerci
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