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Au semestre 1 économie et gestion vous allez étudier sept modules chaque module il traite une tâche aux filières de l'économie et la gestion parmi ces modules on trouve le module de langue et terminologie alors dans cet article on va commencer par le cours de langue et terminologie avant de passer aux autres supports ( résumé, exercices, examens), le cours de langue et terminologie est parmi les cours que les étudiants de semestre filière économie et gestion vont le traiter, ce module vise à donner aux étudiants tous les informations concernant langue et terminologie afin d'avoir un bon bagage pour gérer des situations de communication etc.
Cours de langue et terminologie S1

Langue et terminologie S1-L1 : Cours complet

Ce module  théorique il vise à donner des outils de communication de langue et terminologie, alors où vous allez trouver plusieurs définitions et méthodes afin de savoir comment faire une bonne communication etc.
Il y a pas mal des questions qui se pose en relation avec le module de langue et terminologie S1 telle à quoi sert ce module ? Quels sont les chapitres de ce module ? Ce module est théorique ou pratique ? Comment on peut maîtriser le cours de langue et terminologie S1 ? 

À quoi sert ce module ?

Chaque module à son importance et son rôle, alors le module de langue et terminologie S1 vise à former les étudiants dans le côté de langue et terminologie en vue que le domaine de l'économie nécessite à savoir comment gérer les situations de communication etc. Alors ici où d'apparaître l'importance de la langue et terminologie.

Quels sont les chapitres de ce module ?

Dans le cours de langue et terminologie vous allez traiter plusieurs différents chapitres, chaque chapitre il étudie une partie dans ce module, concernant les noms des chapitres vous allez les trouver dans le support que vous allez le trouver ci-joint.

Ce module est théorique ou pratique ?

Le module de langue et terminologie dans sa globalité est un module théorique, il contient plusieurs définitions et des outils et méthodes qui visent à forme les étudiants dans le côté de langue et terminologie.

Comment on peut maîtriser le cours de langue et terminologie S1 ? 

Pour maîtriser le cours de langue et terminologie il suffit de maîtriser chaque chapitre et chaque partie et essayer de maîtriser la plupart des définitions que vous allez rencontrer dans ce module de langue et terminologie S1.

Le module de la langue et terminologie S1 il a une relation directe avec le module de langue et terminologie S2, donc vous êtes obligés de maîtriser ce module afin de ne pas rencontrer des difficultés au semestre 2 avec l'autre module (Langue et terminologie S2).

Support

Le support contient le cours de langue et terminologie S1, tous les chapitres sont traités au support, si vous avez trouvé des manques des informations vous pouvez les mentionner dans un commentaire ci-dessous ou nous contacter sur la page contacter nous.

I. Les types de discours dans les communications usant du français de spécialité

A. qu’estcequ’undiscours?

Une situation de communication comprend toujours:

  • -  Un émetteur

  • -  Un Récepteur

  • -  Un message

    Qui se transmettent au moyen d’un support.

    Les discours sont différents selon les émetteurs, les récepteurs et la situation de communication. De ce fait, nous devons adapter notre discours à nos interlocuteurs aussi bien dans notre vie sociale, personnelle que professionnelle.

    Par exemple: Un article extrait de La Recherche ne répond pas aux mêmes règles discursives qu’un article d’un magazine de vulgarisation comme sciences&vie. page1image40844944

• B. Les types de discours

Il y a 7 types de discours fréquents dans la communication scientifique:

  • 1. Le discours spécialisé :

  • Locuteur-------------------------Message support--------------------Interlocuteurpage2image40864608

  • -Spécialiste

  • -Chercheur

  • -Technicien 

  • -Revues spécialisées

  • -Chercheur

  • -Conférences

  • -Entretiens entre Pairs

  • -Technicien -Doctorant

 

Ici l’émetteur et le récepteur sont des spécialistes du même domaine ou d’un domaine proche. Le message est centré sur le domaine de spécialité.

Exemple de supports: (Le quotidien du médecin, journal de physique, La recherche...)


  • 2. Le discours de semi-vulgarisation :

  • Locuteur------------------------Message support----------------------Interlocuteur

  • -Journaliste spécialisé

  • -Enseignant

  • -Chercheur

  • -scientifique

  • -Revues non spécialisées

  • -Conférences

  • -Professionnel

  • -Public non

  • spécialisé ayant une culture

  • Le récepteur n’est pas forcément un spécialiste du domaine. L’information est souvent précédée d’une introduction ou d’un résumé préliminaire.

  • -Exemple de revues de semi-vulgarisation: (La Recherche, Pour la Science).

  • À l’oral: Conférences, discussions, débats entre spécialistes.



  • 3. Le discours de vulgarisation :

  • Locuteur------------------------Message support----------------------Interlocuteur

  • -Journaliste non spécialisé -Revues non spécialisées -Grand public cultivé

  • Exemple de revues de vulgarisation: (Sciences et Vie, Sciences et avenir, Le Monde,

    Ça m’intéresse, ....).

  • Ces revues sont d’accès facile, vendues en kiosque, peu chères. Les illustrations sont nombreuses (photos), l’argumentation assez fortement structurées et le vocabulaire spécifique expliqué. Leur intérêt réside dans le fait qu’un nombre important de tournures linguistiques présentés dans le discours de vulgarisation se retrouve dans le discours spécialisé.

- Revues traitant de domaines multiples


  • 4. Le discours de publicité : •

  • Locuteur------------------------Message support----------------------Interlocuteur

  • -Publicité

  • -Chargé des relations Externes

  • -Organisme Privé/Public

  • -Affiche -Grand public

  • -Annonce

  • – Spot télévisé

• Le discours de publicité se caractérise par sa clarté, sa simplicité et sacharge émotive. Il doit frapper l’imagination et séduire.


  • 5. Le discours scientifique pédagogique :

  • Locuteur------------------------Message support----------------------Interlocuteurpage4image40496096

  • -enseignant

  • -Manuels

  • -méthodologue

  • -Polycopié

  • - Ouvrages scolaires et universitaires

  • Il se caractérise par l’emploi de:

  • - certains procédés facilitant la compréhension du message

  • - le redit

-Etudiants -Elève

  • Certains repères qui permettent la distinction entre l’information principale et l’information secondaire

  • -Certaines mimiques et gestuelles facilitant la compréhension


  • 6. Le discours scientifique officiel •

  • Locuteur------------------------Message support----------------------Interlocuteur

  • -Chercheur

  • -Enseignant

  • -Parfois étudiant

-Formulaire
-Rapport
-Ecrits épistolaires officiels

-Responsables -chercheur

-Enseignant

• Ces documents à caractère politique, financier ou administratif (demande de financement, de renforcement d’équipe, réclamation, dénonciation, lettre de motivation, cv., etc.) sont des documents argumentatifs et à ce titre ils font appel à la fois à l’argumentation scientifique et à l’argumentation générale.


  • 7. Le mémoire et la thèse

  • Locuteur------------------------Message support----------------------Interlocuteur

  • -Etudiant qui par cet acte –mémoire et thèse -membre de jury

    devient spécialiste
    Les mémoires et les thèses obéissent à des règles académiques assez strictes.


Quelques caractéristiques linguistiques générales du discours scientifique


  • - La préférence pour les pronoms de la troisième personne

  • - Emploi du pronom on indéfini (par opposition au on employé à la

    place de nous).

  • Ex. : « Les données réparties selon les diverses spécialités sont exposées au tableau 19. On y voit clairement que [...] » (Lafond et Landry, p. 31)


• - Emploi de la 1re personne du pluriel (pronom nous de modestie et déterminants notre, nos), notamment dans l’introduction et la conclusion, dans les débuts de chapitres et les conclusions partielles de manièreà faire des liens entre les paragraphes ou les différentes partie du travail, dans l’analyse des résultats et la discussion générale, ou encore dans les explications de la démarche méthodologique.



Absence de la 1re personne du singulier (je, me, moi).

  • Note : De manière générale, dans un mémoire ou une thèse, la première personne du singulier n’apparaît que dans les remerciements.

  • - Absence de la 2e personne (tu, te, toi, vous).


  • Emploi de phrases impersonnelles

  • Emploi de phrases passives sans complément

  • Ex. : « Par contre, dans d’autres études, les données ont été recueillies lors d’enquêtes réalisées dans le but d’observer le taux de port dans l’État ou la province à l’étude (Hunter et al., 1990, 1993; Preusser et al., 1991; Vézina et al.,1995; Reinfurt et al., 1996). » (Duclos, p. 7)



Perspective atemporelle

  • - Prédominance du présent de l'indicatif.

  • « En 1987, la SAAQ met en place un programme d’application sélective (P.A.S.) concernant la ceinture de sécurité [...] » (Duclos, p. 5)


• - Emploi occasionnel du passé composé et du futur, notamment dans les débuts de chapitres et les conclusions partielles de manière à faire des liens entre les paragraphes ou les différentes partie du travail.


Complexité de la structure de la phrase

• - Présence fréquente d’au moins trois verbes conjugués par phrase graphique, donc présence d’au moins deux subordonnées à verbe conjugué (sub. relative, circonstancielle ou complétive ; elles sont nommées P2 et P3 dans les exemples ci-après) ou de phrases coordonnées par et, mais, car, c’est-à-dire, c’est pourquoi, puis, etc. ou encore jointes à l’aide du deux-points ou du point virgule.


  • - Emploi du participe passé employé comme un adjectif (participe-adjectif) dans le groupe du nom.

  • Ex. : « Une expérience menée au Tampa General Hospital » (Lafond et Landry, p. 10)


Souci de concision

  • - Emploi d'abréviations, de sigles, de langages symboliques.

  • - Emploi des symboles des unités de mesure et des symboles

    d’unités monétaires.

  • Ex. : « En 1997-1998, le total des dépenses du Complexe hospitalier de la Sagamie en ce qui a trait aux fournitures médicales et chirurgicales était de 5 082 016 $, soit 4,8 % du total des dépenses globales de l’établissement (tableau 12). » (L et L. p. 26)


  • Synthèses à l’aide de tableaux, de graphiques

  • Ex. : « Afin de synthétiser l’information présentée dans cette partie, le tableau 1-2 présente les principales caractéristiques des non- porteurs retrouvées dans la littérature. » (Duclos, p. 15) 


 Souci constant de la précision et de l’objectivité dans le choix des mots

- Absence de mots vagues, peu d’expressions figées ou imagées de la langue courante.

- Emploi des lexiques spécialisés (propres à un domaine particulier) et semi-spécialisés (rattachés à plusieurs domaines).

- Absence d’anglicismes critiqués : emprunts directs à l’anglais quand un mot français existe déjà pour désigner la même réalité (ex. : réduction de taille ou redimensionnement, et non :

« downsizing »), anglicismes de sens (ex. : une méthode de vente dynamique, et non : « agressive ») ou anglicismes de forme (mettre l’accent sur qqch., et non : « mettre l’emphase sur qqch. »).

 - Absence d’impropriétés.


  • Respect de la syntaxe du français et de son orthographe

  • Liens entre les phrases et à l’intérieur des phrases

  • - Présence de mots liens au début des phrases et à l’intérieur des phrases 


Les recours aux nominalisations

  • La nominalisation consiste à transformer une phrase en un groupe du nom

  • Ex:

  • La diversité des offres sur le matché est une stratégie du marketing

  • La gratuité de l’enseignement encourage les villageois à envoyer

    leurs enfants à l’école.

  • La nominalisation permet aussi d’omettre le facteur humain et donc de dépersonnaliser le message.


Types de phrases : prédominance de la phrase déclarative (par opposition aux phrases interrogatives, impératives et exclamatives)

• - Emploi de la phrase déclarative pour décrire un phénomène, énoncer un fait, introduire des données chiffrées, rapporter les écrits d’un auteur, établir un rapport de cause à effet entre des faits, des évènements, des phénomènes, formuler sa thèse, exposer une thèse adverse, formuler une hypothèse, une conclusion, etc.


• - Emploi occasionnel de la phrase interrogative ; ses rares emplois sont réservés à la formulation de la question principale à laquelle le chercheur tente de répondre en faisant son travail de recherche et à certaines questions soulevées tout au long du travail.


La précision d’une information

• Outre les divers compléments de la phrase et de ses constituants, certains procédés contribuent à préciser le contenu.

 L’énumération

  • Ex: La liste des mesures proposées (hausse des tarifs, renvoi de personnel, diminution des services, abandon de projets) a mécontenté beaucoup de monde.

  • L’énumération détaille un mot ou un groupe de mot : dans le premier exemple ci-dessus, elle développe les mesures proposées ; dans le second, matériaux de base.


 La quantification précise
• La fonction informative exige qu’on précise les chiffres, les dates, les horaires, les adresses, les mesures, les sommes d’argent, etc.

-Le brésil se préparait alors à fêter le centenaire – en mai 1988- de l’abolition de l’esclavage.

- Deux mille cinq cents incendies font rage chaque année au Québec.

-70% des gens interrogés ont déclaré préférer le produit japonais.


 L’élément incident informatif

  • L’élément incident est une suite de mots insérés entre deux éléments d’une phrase, cette suite étant grammaticalement indépendante du reste de la phrase :

  • Ex: Dans cet immense pays qu’est le Brésil -seize fois la France-, ces cas de racisme restent des cas isolés. 


  • Si on effaçait l’élément incident la phrase resterait compréhensible, mais la réalité resterait alors bien moins éclairée.

  • L’élément incident va de quelques mots à une phrase.

  • Ex: Ce micro-ordinateur (60 méga-octets de mémoire RAM) permet l’utilisation de tous les programmes existants.

  • Ex: Il a été condamné à six mois de prison (une de ses victimes est paralysée pour la vie) et il est allé en appel.


 L’exemple

  • L’exemple est une personne, une chose ou un fait qui, appartenant au domaine du véritable, permet d’illustrer et d’éclairer une notion.

  • Ex: Certains genres de films (les films d’horreur et de science- fiction, par exemple) créent un grand stress chez le spectateur.

  • (voir les expressions pour introduire un exemple)


L’explicitation au moyen de la reformulation et la citation

• L’émetteur peut non seulement puiser dans ses propres ressources pour expliciter l’information, mais il peut aussi se servir du discours rapporté. Il faut donc être attentif aux sources de l’information fournie par le discours que nous lisons ou entendons.


1. Le discours reformulé

  • Parfois, au lieu de citer textuellement les paroles d’autrui, l’émetteur les reformule, en ses propres termes, reformulations qu’il introduit au moyen de certains groupes prépositionnels :

  • - d’après ce spécialiste,

  • - selon cet expert,

  • - au dire de l’auteur,

  • -etc. 


2. Le discours cité

• Par le discours reformulé, l’émetteur rapporte -à sa façon- les propos d’autrui ; par le discours cité, il les reproduit tels qu’il les a lus ou entendus sous forme de discours direct, discours indirect et discours indirect libre :

2.1. Le discours direct

 L’émetteur opte pour le style direct qui est la reproduction fidèle des paroles (ou des pensées) de quelqu’un.

 Le discours direct se place généralement entre des guillemets ouvrants et fermants.

 Tantôt il est annoncé par un verbe introducteur (dire, affirmer, répondre, penser, etc.) et par deux points.

 Ex: Le ministre à déclaré d’un ton assuré : « je suis prêt à assumer mes nouvelles responsabilités »

 Tantôt il est lancé sans verbe introducteur
 Ex: Le ministre s’est approché du micro : « je suis prêt à assumer mes nouvelles responsabilités »

 Dans certains constituants de la phrase :
  • -les pronoms personnels (je devient elle)

  • -les déterminants possessifs (mon devient son)

  • -les temps verbaux (si le verbe introducteur est au passé)

Le présent devient imparfait
L’imparfait reste imparfait
Le passé composé devient plus que parfait
Le futur devient conditionnel présent
Le conditionnel présent devient conditionnel passé

 Les adverbes de lieu et de temps
  •   " aujourd'hui "

  •   " maintenant "

  •   hier " / " avant-hier

  •   demain " / " après-demain

  •   " ce matin " / " cette année

  •   " ...................prochain

  •   ...............passé (dernier )

  •   ilyaunan

  •   Dans deux jours

"ce jour-là " / " le jour-même " " à ce moment-là "

" la veille " / " l'avant-veille

le lendemain " / " le surlendemain "

ce matin-là " / " cette année-là .....................suivant "

....................précédent "
" un an auparavant

Deux jours plus tard


 Dans les types de phrase :

 La phrase impérative devient infinitive

Ex:

  • Son professeur lui a dit : « refais le travail » (impérative)

  • Son professeur lui a dit de refaire le travail (infinitive)

 La phrase interrogative connait des changement au niveau des adjectifs interrogatifs
  • Est-ce que

  • Qu’est ce que

  • Comment

  • Où

  • si ce que

  • comment où

Ex:

  • Son professeur lui a demandé : « Est-ce que vous avez travaillé ? »

  • Son professeur lui a demandé s’il avait travaillé.

 La phrase exclamative devient déclarative:

 Ex:

  • - Son professeur a lancé : « votre attitude est désolante ! »

  • - Son professeur a dit que son attitude était désolante.

2.3. Le discours indirect libre
  • - Baissant les yeux, Pierre a dit : « c’est vrai que j’ai menti hier » (Discours direct)

  • - Baissant les yeux, Pierre a dit que c’était vrai qu’il avait menti la veille (Discours indirect)

  • - Pierre a baissé les yeux : c’était vrai qu’il avait menti la veille. (Discours indirect libre)


  • Le style indirect libre est caractérisé par :

  • -la suppression du verbe introducteur et de la conjonction que ;

  • -la suppression des guillemets

  • -la présence du deux points (comme dans le style direct)

  • -la conservation de plusieurs caractéristiques du style indirect : la substitution de pronoms, d’adverbes (hier devient la veille) et de temps verbaux (présent devient imparfait, etc.)


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